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 just like a thief (ft. dante)

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Carter B. Hunters
RUNNING TO STAND STILL

Carter B. Hunters
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↳ Age du Personnage : Tu as trente-cinq printemps. Ni plus, ni moins.
↳ Métier : Officiellement, peacekeeper à temps plein. Officieusement, informateur auprès des plus offrants.
↳ Opinion Politique : Pour être honnête, t'en as rien à foutre. La seule et unique chose qui importe à tes yeux, c'est de sauver ta peau. Tu es ni contre, ni pour. Tu te dis que cela pourrait être pire. Tu te dis être maître de tes choix. Personne ne peut avoir la prétention de te dompter. Tu joues double-jeu. L'autorité ne représente rien à tes yeux, tu ne t'y plies que pour les avantages que t'apporte ta position.
↳ Playlist : heathens ; twenty-one pilots » centuries ; fall out boys » animal i have become ; three days grace » paint it black ; rolling stones.
↳ Citation : « please don't make any sudden moves, you don't know the half of the abuse »
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MessageSujet: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptySam 13 Jan - 22:40

Sept heures trente. Le soleil ne daigne pas montrer le bout de son nez. Les rues sont encore plongées dans l’obscurité. Il n’y a aucun bruit. La vie semble avoir quitté les alentours. Seuls quelques chats de gouttières se font entendre, en renversant une poubelle en métal dans leur lutte pour un territoire miteux où les ordures constituent un repas de roi pour les maigres félins. Mains dans les poches de ton cuir, clope allumée au coin du bec, tes pas résonnent dans les allées, sur les pavés humides. La pluie s’est faite diluvienne, ces derniers jours, et a déposé son voile humide sur tout le pays. Le paysage n’en est que plus fade, plus triste. En parfaite harmonie avec la fatigue intense qui s’abat sur toi depuis le début de la semaine. Tu ne dors plus, victime d’insomnies. Tu cauchemardes, lorsque Morphée accepte enfin de t’accueillir dans son royaume. Tu cogites encore et toujours. Sur tes rapports, tes dossiers, tes missions. Ton cerveau ne cesse jamais de s’agiter. Tes pensées tournent en boucle, un rythme rapide qui s’accélère continuellement sans jamais ralentir. Tu es vidé de ton énergie depuis des jours. Tes terreurs nocturnes ne cessent pas. Des craintes réelles. Tu t’imagines torturé par la milice pour les vices que tu t’acharnes à dissimuler aux yeux de tous. Ton alcoolisme, ton tabagisme, ton homosexualité. Tu t’imagines perdu entre les griffes de créatures sans visages. Abandonné à ton triste sort par tes « camarades ». Le simple fait d’y songer te fait frissonner.

Tu t’aventures dans des dédales de rues, plus sombres les uns que les autres. Les lampadaires prennent de la distance, n’éclairant que quelques segments de la route. Tu restes vigilant. La moindre ombre est suspecte. Tu restes à l’affût, tirant des lattes sur ton tube de nicotine. Tu occupes tes nuits, en divaguant dans la rue, pour occuper ton esprit solitaire et tourmenté. Tu espères toujours qu’une promenade nocturne parviendra à te faire sombrer dans un lourd sommeil dès ton retour à ton appartement, mais ça ne semble pas efficace. Du semelle de ta Doc Martens, tu écrases le mégot encore fumant de ton cancer en tube et expires le dernier nuage blanc que protègent tes poumons. Les cendres virevoltent un instant au-dessus de ton crâne pour disparaître dans la nuit. Un bruit. Tes pas se figent sur les pavés humides. Ce n’est pas la pluie tombant contre les fenêtres. Ce ne sont pas des félins jouant dans les ordures. Tu fronces les sourcils. Ton passif dans l’armée américaine t’a appris à ne jamais sortir sans ton arme : une riche idée, au vue des temps qui courent. Alors, tu poses tes doigts sur la crosse de ton revolver. Ta respiration se coupe. Ton cœur s’arrête., pour finalement battre plus fort, plus vite. Tu ne fais plus aucun bruit. Silencieux. Sur le qui-vive. Tu guettes le moindre courant d’air. Le moindre souffle. La moindre présence. Le moindre grognement. Le moindre pas dans une flaque d’eau. Tu t’avances alors dans une rue parallèle.
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T. Dante Hurst
SUCKER FOR PAIN

T. Dante Hurst
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↳ Métier : Musicien et chanteur au Masquerade ; récolteur d'informations & photographe pour le BlackBird
↳ Opinion Politique : Résistance modérée (BlackBird)
↳ Niveau de Compétences : Niveau 3
↳ Playlist : Cities in Dust - The Everlove | World on Fire - Les Friction | Sotto Falso Nome - Ludovico Einaudi | Blackbird - The Beatles | No Easy Way - Digital Daggers | Daze - Poets of the Fall | Waking Up - PVRIS | Keep The Faith (It's Only You and Me) - of Verona | Bird Set Free - Sia | We Don't Celebrate Sundays - Hardcore Superstar | Human - Of Monsters and Men | Lover to Lover - Florence and the Machine | Fuck Off And Die - Backyard Babies
↳ Citation : “Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.” (Dante Alighieri)
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyMer 24 Jan - 1:16

Tu dors mal, ces derniers temps. La faute à ces rêves bizarres qui semblent avoir envahi tes nuits. Pas tes rêves à toi, non, on dirait ceux de quelqu'un d'autre. De plusieurs autres. Et ça, c'est vachement chelou. Voir les souvenirs de tes victimes quand tu absorbes leur énergie ou leurs rêves, c'était pas assez, non. Y'a aussi fallu que...qu'un putain de lien ou tu sais pas quoi se crée. T'as sérieusement pas besoin de voir les rêves des autres gens. Et surtout pas des gens qui t'ont servi de bouffe, merci bien ! Mais nan, apparemment, tu dois encore être davantage un freak que tu l'es déjà. Nan, ne plus pouvoir bouffer quelque chose sans que ça ait un goût dégueu de cendres, ça suffisait pas. Nan, ne plus ressentir grand-chose quand tu bois ou te drogues, ça suffisait pas. Nan, les pertes de pouvoir par-dessus le marché, quand tu crèves la dalle, ça suffisait pas. Nan, en plus, faut que ça te fasse passer des nuits blanches parce que putain y'a des gens dérangés dans tes victimes. Ou quand c'est pas ça, c'est te retrouver dans un genre de film porno chelou qui figure deux personnes que tu veux absolument pas voir et bordel, c'est pas idéal. Alors ouais, t'as un sommeil de merde en ce moment. Tu fais moins gaffe, t'es irritable. Et en plus, avec tes pouvoirs – enfin, "pouvoirs"...le seul moyen de te nourrir, plutôt – qui se mettent à disjoncter comme une vieille radio sortie des années 20, tu crèves plus souvent la dalle. Ça foire quand tu dois bouffer, et putain, t'aimes déjà pas devoir faire ça à la base. Si en plus ton corps ou tu sais ce qui joue là-dedans se rebelle contre toi, t'es pas sorti de l'auberge, putain.

Alors pour combattre ces nuits blanches, qu'est-ce que t'as trouvé comme solution ? Combler tes nuits avec autre chose. Enchaîner les excès, pour éviter de penser à ces trucs qui ne te concernent pas mais te polluent et te pourrissent. Alors tu traînes dans les sales quartiers de La Nouvelle-Orléans, le Nord malfamé dans lequel les gens respectables feraient mieux de pas traîner. C'est sale, c'est pauvre, c'est débauché, et on y prendrait pas un membre du gouvernement, qu'on se dit, mais t'as presque envie de rire devant l'ironie, l'hypocrisie, parce que bon sang, combien t'en as pas vu des cols blancs traîner par ici, hein ? Mais t'es pas là pour le boulot ou pour débusquer des trucs qui clochent, non. Tu veux juste réussir à te vider la tête de ces merdes de rêves, penser à autre chose. Et ma foi, Storyville sert plutôt bien pour ça. Même si tu préfères pas penser à la dernière fois que t'as fréquenté le Little Darlings. Y'a d'autres trucs du genre dans le même coin. T'as l'embarras du choix.

Mais si tu peux passer des nuits correctes, c'est le matin qui te voit fatigué, cerné. À passer la nuit dehors, dans les lits d'inconnus, à te casser dès que tu le peux. Et sans café pour t'aider à démarrer la journée, t'es toujours un peu groggy, un peu dans les vapes. T'entends bien des poubelles qui tombent, des chats qui miaulent mais tu t'en fous. Tu crains trop vraiment rien ici. Enfin, si, tu pourrais toujours crever, c'est toujours possible. Mais il est trop tôt pour que t'en aies quelque chose à foutre. Tu te dis que de toute façon, entre tous les monstres qui doivent peupler ces rues désertes au petit matin, tu dois être le pire. T'as besoin que d'un contact pour tuer.

Y'a l'humidité qui embaume l'air, et qui rend la route glissante et ça te fait perdre l'équilibre sur une portion de route délabrée. Tu jures sourdement, te retournes pour fusiller du regard ce bitume défoncé. Et tu réalises pas vraiment où tu marches, tes yeux injectés de sang sont pas fixés là-dessus.

Et puis, ton dos se cogne contre quelque chose de solide. Mais pas dur et froid contre la brique, non, quelque chose de chaud, qui cède à la pression. Tu te retournes et y'a un « désolé » qui sort marmonné de tes lèvres, avant qu'une part de ton cerveau ne se mettre à bugguer le visage que tu as devant toi. Tu mets plusieurs secondes à replacer ce visage, à percuter pourquoi il te semble familier. C'est un de ces foutus visages qui hante tes rêves, cauchemars, visions d'autres, tu sais pas comment nommer ça et tu t'en fous. Mais tu te rappelles exactement de cette victime-là. Un peacekeeper trop près de t'avoir arrêté, auquel t'as échappé simplement parce que tu l'as affaibli en lui vidant son énergie. Et vu le regard qu'il te lance, tu serais prêt à parier que lui non plus n'a pas oublié.

« Merde. »

Pour une fois, ton instinct de survie prend le dessus. Et tu prends la fuite.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyDim 28 Jan - 22:19


Fatigue intense. Les cernes violines se perdent sur ton visage pâle, sous tes yeux noisettes. Un visage que le soleil ne colore plus depuis quelques longues semaines. Une peau terne, qui te donne l’allure d’un homme malade. Tes journées se ressemblent, et pourtant, tu ne trouves jamais le moyen de fermer l’œil. Ce monde est trop instable pour qu’un homme censé puissent dormir sur ses deux oreilles, la nuit. Trop d’événements incompréhensibles se produisent lorsque les citoyens ne sont pas attentifs. Des disparitions, des meurtres. Autant de crimes dont les preuves et les indices ne mènent à rien de concret, rien de réel, simplement des histoires pouvant exister dans un individu fou à lier. Alors, tu ne dors plus. Tu te contentes de perdre ton chemin dans des rues que tu connais par cœur. Tu fuis les premiers rayons du soleil qui menacent de voir le jour d’ici peu pour l’obscurité de quelques rues égarées. La fraîcheur s’égare dans le col de ta veste, parcourt ton échine. Il balaye tes cheveux d’une simple brise. Tu t’aventures dans un dédales de ruelles, attiré par le bruit d’une poubelle s’éclatant contre les pavés. Le brun, main sur la crosse de son arme, s’avance en silence vers la source du bruit. Et si la fatigue est une fidèle compagne, l’adrénaline qui se répand dans tes veines la remplace sans le moindre mal. La crainte de tomber nez à nez avec une quelconque créature fait battre ton organe cardiaque bien plus rapidement. Telle une bête de chasse, tu humes l’air, guettant une odeur de sang, de poudre à canon, ou tout autre chose pouvant te mettre la puce à l’oreille. Tes sens sont en alerte, tandis que tu te rapproches de cette cible inconnue.

Tu ne sens rien. Tu ne vois rien. Tu n’entends rien. Tes yeux t’empêchent de découvrir les silhouettes des bâtiments, tu avances à tâtons dans cette ruelle, tu avances vers le rayon de lumière que la lune t’offre gracieusement. Tes doigts se crispent sur ton revolver. Ta respiration s’arrête l’espace de quelques secondes. Tu n’es pas seul. Tes pas se figent. Plus aucun bruit. Juste le souffle du vent, plus puissant, plus brusque qu’auparavant. Tu attends, patient. Et sans prévenir, une silhouette jusqu’à alors invisible te percute de plein fouet. Cette ombre se retourne, suffisamment près pour que tu puisses sentir son souffle sur ta peau. Voir les traits de son visage.

Cet homme. Tu n’as pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il se fait la malle. Tu pourrais le reconnaître entre mille. Tu reconnais celui qui a puisé dans tes forces, celui qui t’a affaiblit, celui qui t’a laissé pour mort sur le bord de la route. Comment oublier une telle sensation ? Comment oublier un bourreau ? Impossible d’effacer le souvenir d’une mort imminente. Ton esprit ne te le permet pas. Ne le permettra sans doute jamais. Sans réfléchir, tu lui cours après, espérant le rattraper. Tu ne sais pas ce que tu espères. Lui faire la peau. Lui faire payer. De grandes enjambées, de grandes foulées. Vos pas résonnent sur les dalles des trottoirs. Les semelles de vos chaussures claquent le sol. La réflexion n’a plus aucune place, pas plus qu’un raisonnement logique. Alors, tu t’élances, il est à portée de main. Juste quelques centimètres. Presque. Tu y es presque. À bout de souffle, épuisé, tu te jettes sur lui, passant tes bras autour de sa taille. Plaqué sur le sol. Qu’est-ce que tu fous ? Qu’est-ce que tu vas faire de lui ? T’en as pas la moindre idée. Bordel. À quoi tu joues ?

Tu tentes tant bien que mal de te redresser, bloquant ses jambes, essayant de faire la même chose avec ses mains. « T’es qui putain ? » T’as pas l’impression que le jeune homme se laissera faire. Un mauvais pressentiment te hurle de le lâcher, de faire demi-tour et de rentrer chez toi, pourtant, tu ne bouges pas d’un cil. Ta poigne de fer se perd dans la masse de cheveux sur le sommet de son crâne et soulève sa tête. « Réponds. » craches-tu, avant de renifler bruyamment.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyVen 2 Fév - 0:26

T'as toujours été trop rebelle pour ton propre bien. Trop grande gueule. Trop impulsif. Trop bagarreur. Trop con, en somme. Quand on te voit, on te prend pour un sale gamin, un p'tit voyou et tu devrais être adulte, t'as trente piges, quand même, mais parfois, ouais, tu continues d'agir comme le p'tit merdeux que t'es toujours au fond de toi. À toujours vouloir ruer dans les brancards, à jamais accepter les petites cases dans lesquelles on veut le mettre. Tu détestes être comme les autres. Tu détestes être un numéro, suivre une voie toute tracée. Tu veux ton indépendance, tu veux ta liberté, tu veux avoir la sensation de vivre. Alors ça te pousse à faire des conneries. À repousser les limites, toujours un peu plus. À plonger dans l'illégalité. Parce que t'as besoin de défier, tout le temps. D'avoir un truc contre quoi te battre. D'être en perpétuel mouvement. L'inactivité te tue. Accepter ton destin comme un mouton qu'on emmène à l'abattoir te tue. Tu veux pas finir comme ça. Tu veux pas être le sage garçon que tes parents voulaient que tu sois. T'aurais pu être un brave type, et au fond, tu l'es, t'as gardé tes valeurs, bien ancrées en toi, et t'as pas un mauvais fond. Mais tu veux pas être sage. Tu veux pas rentrer dans le rang. Tu veux pas être celui qui obéit et dit amen à toutes les atrocités qui règnent ici. Non, tu peux pas. Tu peux juste pas.

Alors ouais, t'as eu des ennuis avec la police. Plusieurs fois. T'as failli être coffré, plusieurs fois. Et tu sais pas si c'est juste de la chance – bizarrement, même dans les pires moments de ta vie, il semble que t'as une bonne étoile qui veille sur toi et cherche à te tirer d'affaire...ou alors c'est juste une forme de torture particulièrement sadique – ou un heureux concours de circonstances. Entre ta propre ruse pour échapper aux forces de l'ordre ou les relations qui te sortent des mauvais pas – tu les comptes plus, entre Elias, Marcus ou Ambre – ou encore tes pouvoirs que tu peux utiliser pour te tirer d'un sale pétrin, t'as toujours réussi à t'en sortir, d'une façon ou d'une autre. Et avec le temps, t'as appris à être un peu plus prudent, un peu moins grande gueule. Mais ça veut pas dire pour autant que tu t'es totalement assagi. Chassez le naturel, il revient au galop.

T'as toujours été un aimant à emmerdes.

Tu sais même plus exactement pour quoi ce mec t'avait presque coffré. Ça peut être une bagarre à laquelle tu t'es retrouvé mêlé – si tu l'as pas toi-même instiguée –, ça peut être parce que tu t'étais retrouvé dans un des nombreux bars clandestins à contourner la Prohibition. Honnêtement, t'en sais plus rien. Tout ce que c'est, c'est que pour t'échapper, tu l'as affaibli en le vidant de son énergie et que pour résultat, tu t'es retrouvé avec l'image de ce mec qui parasite tes nuits. Et clairement pas de la bonne façon. Tu te passerais bien des rêves et cauchemars des gens que t'as bouffé, merci bien.

Mais le fait est qu'il sait ce que t'es. Que du coup, en plus d'être un criminel à arrêter, t'es en plus un monstre à abattre. Et tu veux pas jouer avec ça, nan, tu te casses dès que tu peux, parce que même si on dirait pas la majorité du temps, tu tiens quand même à ta peau.

T'es peut-être trop fatigué, trop désorienté. L'adrénaline court pas encore assez vite dans tes veines, pas encore assez fort pour te donner la sensation de t'être pris dix shoots de pure caféine dans le sang. T'entends ses pas qui résonnent derrière toi et t'as beau t'engouffrer dans les ruelles, t'as beau tenter de le semer, ça marche pas. Y'a ton souffle qui se fait court, ton coeur qui bat à tes tempes. Tu dois courir, fuir, toujours.

Et puis tes yeux s'écarquillent de surprise quand tu sens des bras te saisir et tu jures et te débats. Merde ! Non ! Pas question de te laisser attraper bordel, non, non, non ! Mais rien à y faire, t'échoues au sol et ta tête rencontre le trottoir sale, dégoûtant de pluie et d'ordures, te sonnant presque. Et forcément, il profite de ces quelques secondes où les taches noires obscurcissent ta vision pour te maîtriser, bloquant tes jambes et tentant de faire la même chose avec tes mains. Mais tu te débats trop, et t'as jamais bien apprécié de te faire coincer comme ça, à la totale merci de quelqu'un d'autre. Enfin, pas pour te faire arrêter, en tout cas.

Quelque part, y'a une part de ton cerveau qui déraille et qui se dit que dans d'autres circonstances, ça aurait presque pu être hot. Mais t'as l'instinct de survie qui hurle shut the fuck up à cette partie complètement tarée et perverse de toi. Hey, le but ici, c'est la survie ! C'est la fatigue et la nuit passée qui doivent jouer et te faire partir sur des sentiers carrément pas empruntables pour le moment. Absolument pas.

Tu serres les dents et tu retiens un sifflement de douleur quand tu sens les doigts du mec se perdre dans tes cheveux pour tirer ta tête en arrière. Tu fais taire la voix masochiste dans ton crâne qui choisit le pire moment possible pour se manifester. C'est absolument pas le moment.

Tu peux pas t'empêcher de provoquer, quand il te demande ton identité. Avec un sourire goguenard qu'il ne doit probablement même pas voir, tu réponds, voix faussement charmeuse :

« Je serais qui tu veux pour tes beaux yeux, officier. » Tu tentes de te débattre, mais non, l'étreinte est toujours solide. Merde. Plan B. « J'suis pas contre un traitement pareil, mais en général, j'préfère faire ça dans un lit, tu vois. »

T'espères à moitié que ça le déstabilisera assez pour te relâcher. Mais t'oses pas trop compter là-dessus et tu te concentres pour diriger tes pensées pour bloquer un de ses sens. S'il ne voit plus, il te relâchera peut-être quelques microsecondes, de surprise. Juste assez pour que tu te défasses de sa poigne.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyDim 11 Fév - 12:19


Respiration courte. Souffle bruyant. Cœur battant. L’adrénaline coule dans tes veines et se lie à ton sang. Tu ne peux plus t’en défaire. Tu ne connais même plus la raison qui te pousse à courir après cet homme. Tu l’as oublié. Tu ne sais pas ce que tu vas lui faire endurer. L’envie de vengeance s’en trouve réduite à néant. T’as juste envie de cogner. De vider ton esprit. De faire fuir ce trop plein de pensées agaçant ton âme dans l’obscurité et le silence de ta chambre. Les bruits alentours se taisent pour faire place à vos souffles entremêlés. Le sang pulse. Tu peux le sentir bouillonner sur tes tempes, tu peux le sentir fourmiller dans tes mains et dans tes jambes. Les traits de son visage sont ancrés dans ta mémoire. Le visage de celui qui t’a laissé pour mort sur le bord d’un trottoir. Comment oublier la gueule de son tortionnaire ? Comment oublier le visage d’un monstre attiré par l’énergie que tu possèdes ? Le temps se perd. Le temps s’arrête alors que ton corps fait tomber le sien sur les pavés. Le béton effleure son visage avec violence. Tes genoux cognent le sol, sol qui arrache le tissu de ton pantalon. La réflexion peine à se faire, prise dans le feu de l’action. Non, tu n’as pas réfléchi. T’as couru à sa suite sans prendre la peine de réfléchir à quelconque plan. Le traîner jusque dans les pires recoins attribués au Gouvernement ? Le torturer ? Ou le buter comme un vulgaire porc que l’on égorge pour le vider de son sang dans le caniveau ? Les idées ne manquent pas, mais ce ne sont pas les tiennes. Ce sont celles qu’ils s’efforcent de te faire entrer dans le crâne. Ils. Tes supérieurs. Tes collègues bien trop satisfaits qu’un tel pouvoir politique se mettent en place dans leur ville chérie.

Alors tu cours. Tu cours pour faire régner ta propre justice. Pour faire payer le prix de ses actes à celui qui a voulu que ta vie cesse, à seulement quelques rues d’ici. Son visage est apparu plusieurs fois dans des cauchemars, cauchemars où ton inconscient le diabolisait plus que nécessaire, là même où il n’osait pas lui donner de nom. Tu renifles bruyamment, alors que tes mains emprisonnent les siennes pour limiter ses mouvements. Ta poigne se resserre davantage qu’il tente de s’en défaire. Tu n’as aucune envie de le laisser partir, de laisser partir cette chance de lui refaire le portrait. Bordel. Qu’est-ce qu’ils ont fait de toi ? Dans le fond, tu ne vaux pas mieux que les autres soldats avides de vengeance et de violence gratuite. Tu es réduit à ce comportement discutable en tout point, et pesant avec force sur ta conscience, et le peu de morale qu’il te restait jusqu’à présent.

Assis nonchalamment sur son corps, tes doigts agrippent sa crinière brune pour soulever sa tête du béton. Ton visage trahit la haine et la colère que tu ressens à son égard. Il est à ta merci, oui, mais cela ne réduit pas ta prudence. Tu n’es pas le héros d’une série policière dont chaque arrestation se passe sans encombre. Ce monde là n’existe plus. Ici, il n’y a que trahison, erreur et jeux pervers. C’est viscérale pour tout le monde. Chacun à sa manière se joue de l’autre pour une putain de chance de survie. La provocation du brun n’est qu’une énième preuve de ce qui se joue dans les rues de la ville. On prétend être lorsque le monde s’écroule autour de soi. On prétend pour s’en sortir. On prétend pour avoir le droit de vivre. Comme toi. Ta présence au sein d’une Gouvernement n’est qu’une blague, qu’un mensonge de plus que tu te gardes bien de partager avec quiconque. Un rire froid s’échappe de tes lèvres asséchées. Tes yeux ne lâchent pas ta propre emprise sur ses cheveux. « Vraiment ? Quel dommage que nous ayons qu’une simple rue à notre disposition, hein ? » Tu lui fais croire à un possible échappatoire pour mieux briser ses espoirs, un à un. « Ton nom. » craches-tu, appuyant brusquement sa joue sur les pavés humides. Tu pourrais lui exploser le crâne sur le sol et falsifier un rapport racontant une arrestation ayant dégénérée. Ce ne serait qu’un dommage collatéral de plus, un nom sur une liste qu’il vaut mieux oublier si l’on espère dormir, la nuit tombée.

Qu’est-ce que c’est ? Ta vision se trouble. Les formes deviennent floues. L’obscurité finit par prendre le pas sur le reste de la rue. Merde. Tu piges pas. La peur commence à se frayer un chemin jusqu’à ton esprit. Cette peur, tu ne peux pas la dissimuler, ton souffle devient plus rapide, plus fort. « Arrête ça ! » Tu lui hurles dessus, tentant de garder des points d’accroche sur lui. Ça ne peut être que cet homme qui se joue de tes sens. Ça ne peut-être que lui. Il recommence. Comment fait-il ça ? « Je t’ai dit d’arrêter ! » Homme courageux devient enfant apeuré espérant qu’on lui vienne en aide.
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T. Dante Hurst
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyJeu 8 Mar - 20:30

Y'a la piqûre de la peau éraflée par le sol, y'a le parfum rouillé du sang qui se mêle aux odeurs nauséabondes d'ordures, de la pluie et de la poussière. Ça pique, et ça tire, mais surtout, ce sont tes muscles qui tirent et luttent pour se défaire de l'emprise. Trop sollicités, ça va presque jusqu'à la déchirure. Et le poids, sur toi, qui t'étouffe petit à petit. Ton coeur cogne trop fort dans ta cage thoracique. Le sang bat à tes tempes. Et l'autre, qui tire et tire, te maltraite comme un pantin, te fait tendre ta gorge en t'arrachant tes mèches. Bordel. Comment t'en es arrivé là ?

T'en as fait des conneries. Tu t'es déjà retrouvé à mordre la poussière. Tu t'es déjà retrouvé en sang, après une bagarre qui a mal tourné. Tu t'es déjà retrouvé plaqué contre un mur, des menottes aux mains. Mais ça ? Ça, c'est nouveau. Et tu ne peux pas vraiment dire que ça te plaît, n'en déplaise à une part totalement tordue de toi qui a intérêt à la mettre en veilleuse. À croire que la prudence ne paie pas. Peut-être que t'aurais dû le tuer, ce mec, quand tu lui as volé son énergie. Alors, tu te retrouverais pas dans cette situation. Mais c'était pas volontaire, ça, t'en es presque persuadé. Tu l'as juste fait pour te tirer d'un mauvais pas, pour t'échapper.

Mais putain, regarde où ça t'a mené.

L'autre mord pas à l'hameçon, mais à vrai dire, tu t'en doutais un peu. Y'a peu de chances que ce genre de remarque fasse mouche. Au mieux, tu provoques le trouble et l'embarras chez un pauvre refoulé. Au pire, tu provoques le dégoût chez un homophobe qui a envie de te casser la gueule pour tes manières perverses (déjà vécu, pas cool à vivre). Et au pire du pire, t'excites un sale pervers qui compte réellement profiter de la situation (mais celui-là, t'auras aucun souci à le siphonner de son énergie et à le réduire à l'état de momie). Mais nan, l'autre le prend juste comme la remarque à deux balles que t'as lancé et enchaîne directement sur un interrogatoire de merde. Un rire t'échappe.

« Désolé blondinet, mon nom, faut le mériter. » fais-tu, d'une voix moqueuse et chantante.

Qu'il s'agisse du faux nom qui est désormais ton nom officiel ou de ton nom de naissance. Tu n'as aucune intention de donner ces informations à un policier et surtout pas un qui veut te faire la peau. Et puis, qu'est-ce que ça pourrait lui faire, hein ? Il veut mettre un nom sur le cadavre qu'il compte ramener, comme un chasseur ramène son trophée ? Plutôt crever. Même si c'est ce qui risque d'arriver, si tu joues pas bien tes cartes. Non, jamais tu te laisseras capturer. Pas tant que tu peux te battre.

Intérieurement, tu remercies ce daybreaker qui t'a permis de moins craindre tes pouvoirs, qui t'a permis de les exercer. Tu les maîtrises pas encore tous, et t'as encore du mal à te faire obéir de ton ombre – rien à faire, se dire « la faire plier à ta volonté » c'est facile en théorie, c'est bien plus dur en pratique – mais retirer ses sens à quelqu'un ? Oh ça, ça tu maîtrises bien. C'est un peu le truc que tu utilises le plus, après tout. À force de faire des conneries, y'a bien fallu que tu te trouves des moyens de t'échapper.

Tu la sens, la panique dans la voix de l'autre, tu peux presque la goûter sur ta langue et oh, c'est jouissif d'entendre cette peur dans son timbre. Chasseur chassé. Qu'est-ce que ça fait d'avoir peur ? Qu'est-ce que ça fait d'être à la merci de l'autre ? À force de te chasser comme une bête et un monstre, tu vas montrer à l'autre c'est quoi d'être réellement un monstre. Imbécile qui s'est attaqué à toi en sachant ce que t'étais, en sachant de quoi t'étais capable. C'est ta survie, d'abord et avant tout. Et si tu dois traumatiser l'autre ? Tu t'en fous. Qu'il apprenne sa leçon et te craigne.

Il te hurle et hurle d'arrêter mais toi tu t'en fous. Tu profites de la peur pour tenter de renverser l'équilibre. Tu n'as que quelques secondes. Quelques secondes où tu dois favoriser tes capacités physiques plutôt que mentales. Son emprise est moins forte, et t'arrives à dégager un bras. Tu perds pas une seule seconde avant de lui asséner un coup de coude bien senti dans l'abdomen. Ta concentration s'étiole, mais tu le sens qui lâche son emprise. T'en profites pour te déloger de là, le renverser par terre. Tu te relèves et tu vacilles, un instant, la vue trouble à cause du pouvoir exercé, à cause du soudain changement de perspective, à cause la fatigue, tout simplement. Tu dois courir. Tu dois t'échapper, et vite.

Alors, tu détales.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyMer 14 Mar - 22:13

La peur de perdre l’un de tes sens n’a jamais été plus forte qu’à l’instant où tu as perdu l’usage de la vue. Tu pensais avoir le contrôle de la situation face à ce gamin, tu pensais pouvoir gérer le problème sans le moindre souci, comme beaucoup d’autres avant lui. Manque de discernement flagrant. C’était une erreur que de lui courir après. Et pour lui faire quoi ? Le rouer de coups ? Le balancer en pâture à tes supérieurs ? Le laisser crever sur le bord d’un caniveau ? Ces trois options sont attrayantes. Tu veux te venger. Tu veux lui faire payer cette sensation cruelle de perdre la vie sur le contact humide du béton. Tu souhaites lui rendre la monnaie de sa pièce, qu’il observe les derniers moments de sa vie à cracher du sang sur le trottoir, pendant que tu lui riras au nez, avant de prétexter une agression. Tu plaiderais la légitime défense. Les idées ne manquent pas, mais t’es incapable de les mettre à exécution. Son pouvoir se glisse dans ton esprit. Tu as beau cligner des yeux, c’est le noir total. Tu sembles sombrer. Tu te retrouves plongé dans l’obscurité la plus complète. Tu n’as plus aucun point de repère, plus aucune emprise sur le jeune homme. Cette perte t’effraie. Tu peux entendre un sourire illuminer le visage de l’autre. Agir comme tu l’as fait n’avait rien de bon depuis le départ. Un être tel que lui. Tu aurais dû te méfier. T’aurais pu l’abattre. Tirer au hasard dans la ruelle avant qu’il ne puisse t’apercevoir. T’aurais pu faire comme les autres gars de l’escadron, tiré sans réfléchir, et assumer les conséquences. Maigres conséquences pour les soldats de la dictature. Chaque fait et geste est analysé, des explications sont données à la famille. Des explications bidons. Une implication dans une sale histoire. Un règlement de comptes. Les excuses ne manquent pas. Elles ne manquent jamais.

La panique s’installe. Ta voix n’est plus aussi posée qu’elle ne l’était il y a tout juste deux minutes. Tu sais que lui demander d’arrêter ne sert à rien, pourtant, c’est plus fort que toi. Les mots franchissent tes lèvres sans que tu puisses en avoir le moindre contrôle. Tu te redresses, tu le lâches un court instant pour porter tes mains à tes yeux, comme si elles étaient capables de te rendre la vue, puis sans comprendre, sans le voir, sans le sentir venir, complètement déboussolé, une douleur lancinante te prend dans la bide. Le coup assené à l’abdomen te fait geindre. Le garçon profite de l’effet de surprise pour te renverser sur le côté, alors que tu te tiens le ventre. La vue te revient petit à petit. De petits points de lumière t’aveuglent tandis que les formes des bâtiments apparaissent sous tes yeux. Puis sa silhouette. Sa silhouette qui détale sur les pavés. Tu te tiens le ventre. Tu parviens à te mettre sur tes deux jambes, néanmoins. Tu titubes un moment, secoues la tête de gauche à droite pour te remettre. Cela pourrait s’arrêter là. Tu pourrais te contenter de la raclée que tu viens de te prendre, tu pourrais abandonner. Pourtant, tes jambes reprennent leur force et se mettent à lui courir après.

T’es fêlé, Carter. Il court vite. Il ne te laisse pas le loisir de le rattraper. Ta respiration se fait encore lourde. Il te devient difficile de continuer à détaler en plein milieu de la route après cette peur qui t’a bouffé le ventre autant que son coup de coude. Pourtant, tu refuses d’arrêter. Tu le suis encore et encore. Tu puisses dans tes ressources pour ne pas perdre sa trace, pour toujours le garder dans ton champ de vision. Mais tu faiblis. T’es crevé. T’es essoufflé. Et t’espères qu’il soit dans le même état que toi. « Arrête toi. » T’veux juste comprendre. C’est l’incompréhension. C’est ce qui te pousse à lui courir après à travers la ville. La vengeance n’est qu’un prétexte. Tu veux comprendre pourquoi. Le manque d’informations te rend dingue. Entre les secrets dissimulés par tes supérieurs, par Eamon, par Ambre. « J’peux peut-être faire quelque chose pour toi, pour pas que tu finisses en taule. » lâches-tu, sur les rotules. Tu t’arrêtes, genoux arqués, mains sur les hanches, bouche ouverte, cherchant à récupérer le plus d’oxygène possible. Il s’arrêtera peut-être.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyVen 30 Mar - 13:57

Y'a tes poumons qui hurlent, tes jambes aussi, et putain, quand t'étais sorti hier soir, t'avais pas vraiment prévu de devoir faire un marathon couplé à un sprint au petit matin. T'aurais su, t'aurais pas bu autant. Et tu te serais pas shooté. Là, y'a tout qui s'embrouille dans ton cerveau embrumé par les substances, par le manque de sommeil, par la faim, par le vide ressenti après l'utilisation de tes pouvoirs. Tu t'es pas assez nourri, pour toutes ces conneries. Putain, non.

Tu sais pas ce que tu lui as fait à ce crétin de policier pour qu'il ait une telle dent contre toi. Ça l'a fait rager de se sentir impuissant, à ta merci, quand t'as dû lui siphonner son énergie ? La belle affaire, il pourrait pas shooter des zombies à la place ? C'est un peu ce qui t'a créé, c'est eux les responsables indirects, du coup, pas vrai ? Mais nan, forcément, c'est toi le monstre. Et il a pas totalement tort de penser ainsi, parce qu'un zombie, c'est juste une créature écervelée qui réagit par instinct. Toi, t'as choisi de lui faire subir ça, en ton âme et conscience. Mais quand c'est ta peau ou celle des autres, y'a pas vraiment de choix à faire. Et puis, tout le monde ne ferait-il pas pareil ? Si c'était lui, le chassé, condamné à devoir voler l'énergie des autres pour survivre, lui qui se retrouvait coincé, est-ce qu'il n'userait pas de ces pouvoirs maudits pour s'en sortir, hein ? Mais non. Non, on pense jamais à ça. On préfère voir que le monstre, pas l'humain qui a jamais demandé à ce que tout ces saloperies lui tombent sur la gueule.

Alors, tu cours. Tu cours pour échapper à ton destin, et t'espères qu'il est suffisamment sonné, qu'il a suffisamment peur de toi pour abandonner la traque. Parce que tu sais pas si tu pourras continuer longtemps ce manège. T'as jamais été ultra sportif. Tu te bagarres et t'as un tempérament explosif, ouais, mais à la base, t'es plutôt un artiste, pas un professionnel de la lutte ou un marathonien.

Putain, t'espères vraiment qu'il t'a lâché. T'aimerais t'arrêter, pouvoir reprendre ta respiration, chose qui ressemble presque à un rêve pour tes poumons à l'agonie et ta vue qui se fait trouble, sous l'effort, mais non, non, bien sûr ça peut pas être aussi simple, et y'a ce con qui a repris sa poursuite, tu peux l'entendre à ses pas qui battent le pavé, à sa respiration lourde. Bordel !

« Mais t'arrêtes jamais, putain. » que tu grognes, un luxe quand t'es déjà à bout de souffle, et tu sais même pas si ce pauvre con va t'entendre, mais c'est instinctif. T'as presque envie de te retourner et le secouer et lui frapper le crâne pour lui dire d'abandonner, juste pour lui remettre les idées en place, mais tu sais que c'est carrément trop dangereux pour toi. Tout ce que tu peux faire, c'est essayer de le semer, espérer qu'il finira par lâcher prise.

T'as pas envie de crever. T'as vraiment pas envie de crever. Pas comme ça, pas comme une bête malade qu'on laisse sur le bas-côté. T'as pas envie de crever.

T'es fatigué. T'es à bout de souffle. Tes jambes tremblent sous l'effort et la douleur des points de côté vrillent tes côtes. C'est ça, plus que son « arrête-toi » qui te fait ralentir, puis finalement t'arrêter. T'es assez loin pour qu'il t'attrape pas comme ça, mais tu sais que s'il a une arme à feu sur lui – et c'est probablement le cas, pas vrai, c'est un flic après tout –, t'as peu de chances de t'en tirer. Tu guéris vite, ouais, mais t'es pas immortel. Une balle dans les poumons, t'es sûr que t'en réchappes pas.

T'aimerais ne pas lui montrer ta faiblesse, tandis que tu te retournes vers lui pour le darder d'un regard venimeux, mais t'es sûr qu'il doit voir ton corps qui s'affaisse, qui vacille. Le mur semble presque trop loin pour que tu t'appuies contre. T'es tellement fatigué. T'as juste envie de te reposer, de souffler.

Pourtant, tu rétorques, toujours, parce que ses mots, c'est que des conneries, t'en es persuadé :

« Oh ouais c'est sûr, ta solution c'est de me buter comme un clébard qui a la rage. Tu dois vraiment me prendre pour un con fini si tu crois que je sais pas ce qui m'attend si j'me fais choper. Y'a pas de prison pour des gars comme moi. » craches-tu, le ton dégoulinant de sarcasme et de hargne.

Qu'il essaie même pas de te causer de ces trucs de nettoyeurs au-delà des murs. Tu préfères encore crever que travailler à la solde du gouvernement.

Peut-être même que ton vœu sera exhaussé aujourd'hui, tiens.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyJeu 5 Avr - 16:47


Respiration haletante. Sueur ruisselant le long de ta colonne vertébrale, sur tes tempes malgré la fraîcheur de la nuit. L’effort amplifie cette fatigue qui fragilise tes muscles et tes membres. Tu peines encore à lui courir derrière. Une voix dans ta tête s’efforce de te demander d’arrêter, que cette course poursuite ne mène à rien, que tu ne le rattraperas jamais et qu’il vaut mieux s’arrêter tant que tes jambes supportent encore ton poids ; puis tu as cet autre murmure, plus violent, plus fort, qui refuse une quelconque faiblesse de ta part, qui te refuse la moindre pause. Alors, tu continues de courir. Tu poursuis cette cible qui ne se fatigue pas, qui tourne et tourne encore à la moindre intersection pour te semer. Chaque fois que tu te sens faiblir, tu accélères encore. Dans quelques heures, ton corps tout entier t’en voudra, tandis que toi, tu en voudras au tabac habitant tes poumons et à l’alcool se réfugiant bien souvent dans ton foie. Ton cardio en prend un sacré coup. Tu n’as plus autant la forme. Tu n’es plus aussi sportif que par le passé. Les années, couplées à ton alcoolisme et au moindre de tes vices, commencent à lourdement peser sur tes épaules.

Ton corps tout entier finit par te supplier d’arrêter, mais ton esprit lui refuse la moindre pause, le moindre répit. Il veut des réponses. Il ne veut pas d’une vengeance inutile. Peut-être quelques coups dans le nez pour voir son sang s’écouler, simplement par pure satisfaction de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais non. Ton esprit trouve d’autres projets plus tordus pour lui. Des projets qui pourront t’être utiles, autant qu’ils pourront te mettre en danger. Des informations. Toujours une seule et unique quête : la vérité. Tu as besoin de trouver des réponses aux interrogations que tu te poses chaque jour, à ces mêmes questions qui tournent en boucle dans ta tête t’empêchant de trouver le sommeil, te faisant sortir en pleine nuit pour te retrouver nez à nez avec l’homme qui a fait de toi sa proie, son repas. Sa remarque te fait pourtant esquisser un sourire, malgré l’épuisement. Non, tu ne t’arrêtes jamais. Pas quand tu as une idée en tête. Jamais. T’es le genre d’homme à aller jusqu’au bout, sans remettre en cause tes actes avant de les avoir commis. Trop impulsif disent tes supérieurs. Une qualité, comme un défaut.

Ton hurlement semble le faire ralentir, puis finalement s’arrêter, ou bien est-ce la même fatigue qui vous anime tous les deux ? La seconde option te paraît la plus probable. Face à face digne d’un vieux western, pourtant sans la menace d’une arme. T’as besoin de lui vivant désormais. Hors de question de lui tirer une balle entre les deux yeux et de prétendre à une agression en soudoyant le type qui s’occupera de son autopsie, à moins qu’ils ne le jettent directement dans une fausse, se fichant bien d’une quelconque dignité. Les cadavres sont traités comme de vulgaires carcasses animales. Les citoyens, autant que les soldats, ne sont que de vulgaires pantins. Situation ironique pour en prendre conscience. « Ferme ta grande gueule. » craches-tu à ton tour, essoufflé, balayant d’un seul coup toute la politesse et la bienséance dont tu es d’ordinaire capable. Tu t’arrêtes, restant à distance pour fuir ses pouvoirs. Tu les crains. Tu ne veux pas revivre la perte d’un de tes sens. Tu ne veux plus qu’il t’approche pour te vider de ton énergie vitale. Un frisson parcourt alors ton échine rien qu’à la pensée qu’il soit capable de recommencer. Courageux, oui. Imprudent, non. « J’ai un marché à te proposer. Contre ta vie. Contre ta liberté. » Pupilles ancrées dans les siennes. Les bras sur les hanches. Le souffle court que tu tentes de récupérer au fil des secondes de répit que vous vous offrez mutuellement. « Ce n’est pas pour le Gouvernement. Juste pour mes propres besoins. » Pour les êtres comme lui, travailler pour la dictature en place est une folie pure. « T’es capable de récupérer des informations, non ? »
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyMar 1 Mai - 0:54

Tu serres les dents face à ce sale petit con qui se croit mieux que toi, juste parce que du sang rouge qui coule dans ses veines. Que tu fermes ta gueule ? Qu'il te force à le faire, ouais. Tu plies pas comme ça, et sûrement pas pour un mec comme lui.

Le ton est craché, méprisant, mais essoufflé. Vous êtes fatigués, crevés, tous les deux, à vous être engagés dans cette course-poursuite qui semble n'en plus finir. Mais t'as pas l'intention de lâcher le morceau. C'est cours ou crève et t'as pas l'intention de crever.

« J'ai pas à t'obéir. » que tu lances, venimeux, à ton tour.

Techniquement, tu le dois, parce qu'il est censé représenter l'autorité. Même si t'es à peu près sûr qu'un peacekeeper qui traîne dans le coin ? C'est carrément pas un parangon de vertu. Si tu voulais te la jouer connard, tu pourrais le dénoncer. Les ripoux, y'en a des tonnes, ouais, ça, tu le sais, mais ça fait toujours bien tache quand ils sont exposés et le gouvernement aime pas spécialement les vagues. Tu pourrais enquêter un minimum sur lui, t'as assez d'infos via ces très malencontreux rêves pour connaître un minimum le mec. Avec le BlackBird, tu pourrais ternir sa réputation, le faire salement chuter. Oh ouais, tu pourrais. S'il continue de te faire chier, tu pourrais t'en remettre à ça. T'aurais tendance à davantage vouloir une vengeance physique, mais t'es pas complètement suicidaire. Si tu peux ruiner le mec via la presse pour qu'il te lâche les baskets ? Tu le fais.

Il te toise et tu le jauges du regard.. Tu remarques qu'il surveille tes mouvements, comme s'il craignait une avancée de ta part. Craint-il que tu utilises à nouveau tes pouvoirs ? Peut-être. Sûrement. Tu n'as subi qu'une seule fois ces pouvoirs de la part d'un autre daybreaker et c'était déjà foutrement désagréable. T'as pas complètement paniqué, parce que tu savais ce qu'il se passait, et après t'as couru après cet autre daybreaker comme le fou que tu es pour qu'il t'apprenne à mieux maîtriser tes pouvoirs. Mais tu sais à quel point on se sent impuissant, quand y'a ce sens qui s'évapore, comme si on t'avait coupé un membre. C'est terrorisant.

Tu hausses les sourcils en entendant les propos de l'autre. Un marché ? Contre ta vie ? T'as envie d'éclater de rire. Mais il se prend pour qui, ce mec, hein ?

« Je pourrais te tuer à distance, tu sais. »

C'est faux. Tu sais que c'est possible, à une maîtrise très haute des pouvoirs. Mais tu es encore loin d'en être capable. Mais un peu de peur ne fait pas de mal. Et puis, même si tu en étais capable ? Tu serais probablement trop épuisé par ton utilisation précédente et tes efforts physiques pour arriver à quoi que ce soit.

Mais la suite de ses propos...la suite de ses propos t'interpelle, te rend confus, méfiant. Récupérer des informations ? Serait-il au courant de ton boulot au sein du BlackBird ? Non, non, personne ne sait à part Giu, Elias et Nolan. Mais qu'est-ce qui pourrait faire songer à ce type que tu pourrais l'aider ? Est-ce qu'il se doute de quelque chose ? Est-ce qu'il sait quelque chose ? Ce lien est-il à double sens ? Tu n'en sais rien en réalité, et désormais que cette possibilité est soulevée dans ton esprit, elle t'évoque un frisson d'horreur. Non. Tout mais pas ça. Pas une invasion de ta vie privée, de tes souvenirs. Jamais.

« Qu'est-ce qui te fait croire que je suis cap' de récupérer des infos ? »

Et puis, un truc personnel, pas pour le gouvernement ? Putain, mais c'est louche cette merde.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyMar 1 Mai - 18:16


La fatigue ne fait que s’amplifier. Déjà présente avant cette course-poursuite improbable, elle menace de te mettre hors-course à tout moment, alors tu te montres prudent. Tu profites de cette pause dans votre marathon esseulé pour reprendre ton souffle, calmer le tremblement dans tes jambes lié au manque, à l’épuisement physique dont tu souffres depuis des jours. Ta cage thoracique ne cesse de se soulever, toujours de ce rythme rapide, peut-être trop, forcément trop. La bouche sèche, tu peines à sortir les mots qui te viennent sans les écorcher, sans les entrecouper d’une expiration incontrôlable. Bordel. Essoufflé mon cul. Cette position de faiblesse t’agace, mais voir ton adversaire, dans cette même posture te rassure quelque peu. S’il décide de fuir une nouvelle fois, tu ne seras pas laisser derrière trop longtemps.

Obéir, il le devrait, mais tu n’es plus tellement en mesure de le lui hurler. Tu préfères t’abstenir de proférer la moindre menace à son égard désormais, encore troublé par la perte d’un sens. Une perte ayant soufflé un vent de panique sur toi, une désagréable sensation, te rendant aussi dangereux qu’un bambin à la couche pleine, l’odeur en moins. T’en sais suffisamment pour le faire tomber, t’as suffisamment eu le loisir d’observer sa gueule pour pouvoir distribuer l’information au reste de ton escadron si jamais les choses deviennent trop difficiles à contenir. Un signalement serait si simple. Pourtant, tu vois dans cet échange une petite faille dans laquelle te glisser. Juste une idée venant de germer dans la crainte, te rappelant à une précédente affaire toute aussi obsédante que celle-ci.

Cette distance qui te sépare de lui est ta seule chance de repartir avec tes cinq sens, et le peu d’énergie qu’il te reste. Tu ne les abandonneras pas, à moins que tu ne puisses planter le canon de ton arme sur sa tempe et faire exploser sa cervelle sur la vitrine de la boutique adjacente. « Tu l’aurais fait depuis longtemps, si tu le pouvais. » lâches-tu sans réfléchir. Cela n’empêche pas pour autant la crainte de remonter dans ta gorge. Ta logique tient la route, néanmoins, le brun semble si imprévisible que tu préfères rester sur tes gardes. Ne jamais prendre de risques idiots. « Je possède des informations sur toit que je ne divulguerai pas, si tu me viens en aide. » C’est faux, tu n’as rien. « J’me fiche de tes agissements, ça ne me concerne pas. C’que tu fais concerne le Gouvernement, pas moi. » La première fois que tu imposes une distance aussi grande entre toi et l’institution pour laquelle tu bosses depuis le début de toute cette merde. Cela te surprend toi-même. « Les gars comme toi sont forts pour trouver des tuyaux. J’ai juste besoin que tu m’trouves des renseignements sur une seule personne, tout ce que tu pourras, et je te laisserai tranquille. J’veillerai à ce que personne ne te prenne en poursuite, et si jamais tu viens à te faire prendre, j’ferais de mon mieux pour sauver ton p’tit cul masochiste. Deal ? »
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyVen 18 Mai - 18:24

Tu plisses les yeux et serres les dents. Putain, mais t'aimes pas l'attitude de ce sale petit con. T'as jamais bien toléré les menaces et t'es pas sûr que ton bluff a fonctionné. Tu devrais probablement entraîner tes pouvoirs davantage pour pouvoir mener ta menace à exécution, mais ça veut dire te servir de victimes humaines pour les renforcer et ça...ça, ça te pose un problème éthique. Åage se foutrait probablement de ta gueule en te déclarant trop faible, trop sentimental, trop humain, mais merde, c'est encore ce que t'es, au fond de toi. T'es né humain et c'est pas parce qu'un zombie de merde a eu une envie de chair fraîche un soir d'hiver – faut les comprendre, ils devaient crever la dalle dans leur trou perdu ou leur autre dimension ou l'Enfer ou qu'importe quel nom ça peut bien porter – que ça change ta nature profonde. T'es pas quelqu'un qui torture des gens pour le fun ou pour se sentir puissant. C'est juste pas toi. Faudra probablement que tu trouves un moyen de progresser, mais tu sais pas encore comment. C'est pas exactement comme si tu pouvais avoir des victimes consentantes à un tel abus sans te peindre une cible dans le dos. Ouais, t'as plus de chance qu'on t'éclate la cervelle plutôt que de te retrouver avec un rat de laboratoire qui veut bien qu'on le vide de son énergie ou qu'on le prive de ses sens.

Au moins, t'arrives plus ou moins à contrôler les ombres, maintenant. Mais sérieux, c'est chiant une ombre. Ça obéit à rien.

Si t'étais pas complètement crevé, t'aurais pu essayer de lui lancer la tienne à la gueule. Mais vu ta maîtrise parfois encore très chaotique et ta fatigue, tu as plus de chance de te blesser toi-même que le blesser lui. À éviter, donc.

L'autre con affirme qu'il possède des informations sur toi et y'a un frisson glacé qui parcoure ton échine. Menteur, veux-tu dire. Juste du sale bluff, comme toi tu l'as fait avec lui. Mais tu ne peux être sûr de rien, tu sais pas comment marche ce lien, pas vraiment, et ce serait pas totalement impossible. De toute façon, avec ta gueule et tes tatouages reconnaissables, il ne lui faudrait pas grand-chose pour placarder ta face partout en mode WANTED. C'est pour ça que t'as tendance à les cacher, mais c'est pas le cas aujourd'hui, bien sûr. Bien sûr, fallait que tu tombes sur ce sale petit con quand tu fais pas gaffe. Quelque part, y'a ta bonne étoile qui doit se foutre allègrement de ta gueule.

Tes poings se serrent, imperceptiblement. Tu peux pas lui faire confiance à ce gars, t'en es à peu près persuadé. Il affirme qu'il te vendra pas au gouvernement, mais qu'est-ce que t'as pour le lier, hein ? Sa parole, elle vaut quoi ? Il a l'air d'être un sale petit merdeux, un peacekeeper qui n'obéit même pas aux lois du gouvernement pour qui il bosse. Sa parole vaut rien. Mais tu peux essayer de gagner du temps. Dire que tu vas faire ce qu'il veut, sans pour autant mener à bien son p'tit délire. Tu peux te cacher pendant un temps, tu penses. Vider ton appart' de tout ce qu'il y a d'incriminant sur le BlackBird. Peut-être que tu pourrais crécher chez Giu, un moment. Ambre, tu préfères même pas y penser. T'as pas spécialement envie que ce soit elle qui te traîne en prison ou te tire une balle en pleine tête quand elle se rendra compte de c'que t'es. Y'a des limites à ton masochisme.

« Je sais franchement pas ce que vaut ta parole, mec, si t'es un peacekeeper qui obéit même pas à son boss, j'doute que t'iras te casser le cul pour me sauver. » que tu railles. Tu relèves le menton. « Tu veux des renseignements sur qui ? »

Tu demandes pas pourquoi faire. Après tout, tu le feras probablement même pas. Mais tu gagnes du temps. Plus tu peux rester immobile, reprendre ton souffle, plus tu peux reprendre de l'énergie. L'idéal, ce serait que tu bouffes ce pauvre con, mais pour l'instant, ça semble hors de question.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyLun 21 Mai - 18:32


C’était certainement une très mauvaise idée de vouloir poursuivre l’homme dans les rues à une heure si tardive, seul, simplement armé de ton revolver. C’était une très mauvaise idée de lui faire face, de lui donner l’occasion de jouer avec tes sens comme il a pu le faire. C’était une très mauvaise idée de continuer de lui courir après, malgré la fatigue de ton corps, de tes poumons abîmés par la quantité de tabac que ton organisme respire. C’était seulement plus fort que toi. L’envie de se venger est irrésistible, seulement, elle laisse petit à petit place à une autre alternative que tu n’avais alors pas envisagé jusqu’à présent. C’est probablement ta seule chance de sortir ton épingle du jeu, d’en apprendre un peu plus sur le visage qui se dessine dans ton esprit. Ta seule chance sans que cela n’éveille les soupçons dans les bureaux du Gouvernement. N’a-t-elle pas pris la peine de débarquer dans ton appartement pour récupérer quelques mèches de tes cheveux à ton insu ? Sauf que tu ne peux pas croire le test ADN qu’elle a posé sur ton bureau. C’est impossible à concevoir. Tu ne peux pas faire partie de la même famille que cette jeune femme. Tu éprouves une forme de dégoût au simple fait d’avoir retrouver une famille. Tu as fait une croix sur la notion de famille depuis bien longtemps, ce n’est pas maintenant que tu changeras quelque chose à ta ligne de conduite. Certainement pas pour une créature comme elle.

Le souffle te revient peu à peu, alors que tu te remets encore de tes émotions. La distance qui vous sépare n’est qu’une preuve de plus de la méfiance qu’il a à ton égard, et de ta crainte qu’il n’utilise son étrange magie une nouvelle fois contre toi. Ta cage thoracique se soulève pour s’abaisser à un rythme soutenu. Main sur le canon de ton arme, prêt à dégainer si l’occasion se présente, tu te redresses, tentant de paraître le moins épuisé possible. Cependant, cela semble compromis. Ce n’est pas un problème. Le brun semble tout autant crevé par votre marathon que tu l’es. C’est un élément non négligeable. Ta langue vient mouiller tes lèvres. Une habitude comme une autre. Ton cerveau est en ébullition, ton sang bouillonne dans tes veines et le vent souffle dans ta crinière blonde avant de s’en aller vers l’autre homme. Tu serres les dents, tandis que ton regard détaille avec attention la silhouette. L’obscurité encore pesante t’empêche dans le détailler avec autant de précision que tu le souhaiterais, mais tu t’en contenteras. Tu n’as pas le choix. Sa remarque te fait esquisser un sourire. Il n’a pas confiance en toi. L’inverse est également vrai. « Si je n’obéis pas, c’est une chance pour toi. Ça peut signifier énormément de choses, comme la suppression malencontreuse de ton dossier, ou bien te laisser ta liberté ce soir. Si je n’obéis pas, ça t’évite d’avoir une balle collé entre les deux yeux. » Ta fatigue ne transparaît pas dans ta voix. Elle semble étonnamment posée, autant qu’elle est ferme et ne laisse place à aucune plaisanterie. « Quelqu’un de détestable. Une shadowhunter. Il me semble que ce ne sont pas des gens que tu apprécies. L’une d’entre elle cherche à me causer du tord, et je ne peux pas mener ma petite enquête sans éveiller les soupçons. Or, toi, tu le peux. » Tu t’approches prudemment. « En échange de ta liberté, et peut-être même que je te laisserai formuler une autre requête si les informations que tu me donnes sont. Intéressantes. » Ton sourire s’agrandit. Le silence s’installe quelques secondes. Tu veux qu’il soit concentrer, qu’il mémorise le nom qui sort de ta bouche. « Ambre Del Nero. »
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyDim 3 Juin - 16:14

C'est con que tu penses aux vieux films de Western tout d'un coup, mais c'est à ça que tu penses là tout de suite, tandis que vous restez tous les deux à vous fixer en chiens de faïence dans cette ruelle dégueulasse qui pue la pisse, les ordures et la clope. En plus l'autre là garde la main sur son flingue comme s'il était prêt à le dégainer d'une seconde à l'autre pour te refaire le portrait. Manquerait plus qu'une musique d'Ennio Morricone en fond sonore, un virevoltant et paf, le décor serait planté. En plus, le soleil a commencé à faire son apparition timide. Le ciel est toujours presque noir, même s'il y a une pointe de gris matinal qui s'annonce. Une version apocalyptique d'un Western en Louisiane, pourquoi pas.

Si seulement t'avais un flingue, toi aussi, tu te sentirais au moins un peu moins désavantagé. Même si avec ton bol, tu risquerais de rater ta cible d'un bon mètre. C'est pas comme si t'étais un amoureux de la gâchette, non plus.

Mais non, tu dois jouer sur la peur de l'autre. Sur le fait qu'entre vous deux, tu es techniquement le plus dangereux, quand tu n'es pas complètement crevé. Tu pourrais encore le priver d'un sens, tu crois – c'est encore ce que tu maîtrises le mieux comme pouvoir – mais t'en es pas totalement sûr. Ça te demande une putain de concentration et t'es pas certain d'en être capable, là tout de suite. Pas si tu dois éviter une balle.

Tu l'écoutes te causer, tandis que t'essaies de retrouver ton souffle, tes forces, en restant immobile. Tu le vois sourire et toi, t'as juste tes mâchoires qui se serrent quand il t'énumère à quel point c'est profitable pour toi qu'il obéisse pas. Tu répliques pas, parce que même si ce qu'il dit est vrai, tu dois lui faire confiance et ça...ça, c'est pas gagné, putain.

Et puis, il te décrit ta cible. T'as un sale sentiment qui te gagne, au fur et à mesure des mots qui tombent de sa bouche, t'as des frissons qui remontent ton échine. Nan, ça peut être n'importe qui. Absolument n'importe qui. Y'en a plein, des shadowhunters. Des meufs, pas forcément une tonne, mais y'en a. Y'a pas qu'elle. Et puis, il a pas tort, que tu te dis. Peut-être que tu pourrais le faire, ce boulot. Tu les aimes pas, les miliciens et ils font déjà partie de tes cibles pour le BlackBird alors une de plus...

Et puis tu te raidis en entendant ce nom. Tes mâchoires se carrent, tes poings se serrent.

« Qu'est-ce que tu lui veux ? » que tu demandes, le ton plus sec que tu ne l'aurais voulu.

Tu crois que tu trembles. T'essaies de te retenir mais y'a cette putain d'impulsion qui veut que t'ailles saisir ce petit con par le col pour le secouer comme un prunier pour lui faire cracher la vérité. Qu'est-ce qu'il lui veut à Ambre, putain ? Et elle, qu'est-ce qu'elle fout à enquêter sur lui ? Parce qu'il est pas réglo ? C'est totalement possible, peut-être qu'ils cherchent à se tuer l'un l'autre dans ce gouvernement de merde. Un traître en moins, une bouche en moins à nourrir pour la dictature.

Il s'est approché, il sourit comme un con satisfait et c'est pas une bonne idée. Putain, c'est pas une bonne idée. Mais tu fais taire la voix qui hurle dans ta tête de te battre, de cogner, de tuer. Tu l'ignores mais c'est dur, putain, c'est dur. Tu te mords la joue et tu peux sentir le goût métallique du sang sur ta langue. Il a changé de couleur, ouais, mais il a toujours le goût de rouille.

Tu pourrais rentrer dans son jeu, dire que ouais, clairement, un shadowhunter en moins, ça te ferait du bien. En d'autres circonstances, tu pourrais peut-être, en vrai. Mais là, t'as déjà du mal à rester calme. Alors tu sais pas faire semblant. T'y arrives pas. Ou tu restes calme et tu parles le moins possible ou tu lui craches à la gueule et tu le cognes, en révélant un possible lien entre Ambre et toi.

Ton calme tient qu'à un fil.
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MessageSujet: Re: just like a thief (ft. dante)   just like a thief (ft. dante) EmptyJeu 21 Juin - 13:11


Une main est tendue dans sa direction. Tu lui proposes un marché, parce qu’il vaut mieux un homme prêt à te rendre un service, plutôt qu’un homme de plus à rajouter à ta liste des condamnés à mort. Tu préfères avoir un homme duquel tu peux disposer comme bon te semble, l’utiliser comme une vulgaire marionnette, plutôt qu’imposer une simple vengeance fade. Dieu sait pourtant à quel point tu as envie de lui exploser la gueule sur le bitume, mais tu es fatigué de lui courir après dans ce dédale interminable de rue, alors que le soleil amorce son réveil. Bientôt, la lumière s’engagera sur les trottoirs. Il est trop tard pour espérer pouvoir lui refaire le portrait, sans être interrompu par les citoyens. Mais il est encore suffisamment tôt pour mettre un nouveau chantage en place. Cependant, la réaction du jeune homme n’est pas celle que tu escomptais. Sous tes yeux, malgré la distance qui vous sépare, tu observes son corps se raidir, et ses poings se serrer le long de son corps. Si tu n’as pas le loisir de pouvoir admirer une lueur enragée dans ses yeux, tu n’as, en revanche, aucun mal à l’imaginer. Un soupir passe alors tes lèvres, tandis que tes doigts abîmés par le papier de tes cigarettes se resserrent autour de la crosse de ton arme. Prêt à dégainer en toute circonstance. Prêt à le mettre en joug. Ce ne serait qu’une mort inutile de plus, pour laquelle tu mentiras une nouvelle fois dans le rapport que tu rendras. Rien que tu n’aies déjà fait.

« Il semblerait que tu ais déjà entendu parlé d’elle. » Et ton sourire ne fait alors que s’agrandir davantage. Voilà une information inscrite dans un coin de ta tête que tu ne pourras désormais plus oublier. Cependant, tu fais mine que cela ne t’intéresse pas. Tu as plus important à régler pour le moment, chaque mission après l’autre. « Absolument rien. Je n’attends rien d’elle. Je désire juste des informations à son sujet. » Ton souffle se calme. Tu reprends ta respiration. Laissant une distance de sécurité acceptable entre vous deux, tes pas se stoppent sur les pavés. D’ici, tu peux l’observer à ta guise et juger ses réactions avec plus de précision. Ton rictus grandit d’avantage. « J’ai besoin de savoir si c’est une personne digne de confiance. » Ou si tu dois la fuir comme la peste, ou bien l’écraser de la pulpe de ton pouce comme un vulgaire puceron. Parce que le dossier qu’elle t’a balancé à la figure. Tu l’as relu. Encore et encore. Dans l’espoir de trouver une faille. Dans l’espoir de trouver deux contenus pouvant se contredire. Deux contenus prouvant que vous ne partagez pas le même sang. Cette simple pensée te fait renifler bruyamment, méprisant. Puis, ton attention se reporte sur le jeune homme. « Seulement. Si tu la connais. À en juger par ton attitude. Tu possèdes déjà quelques informations à son sujet. Je serais ravi que tu les partages avec moi en échange de ta liberté. » Marchander pour ne pas perdre la face, pour ne pas reprendre cette course poursuite interminable.
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